Après un petit retard au démarrage, le Cowboy 4 a enfin fait ses grands débuts en France. Cette quatrième génération de vélo électrique s’offre quelques améliorations à la fois techniques et technologiques, pour un tarif toujours plus élevé de 2790 euros. Nous l’avons testé dans sa version ST (cadre ouvert), voici notre verdict.
Cowboy, sur sa lancée
On ne vous présente plus vraiment Cowboy, qui a aujourd’hui réussi à se faire un nom dans le paysage des vélos électriques. La start-up belge fondée par Adrien Roose et Karim Slaoui — anciennement Take Eat Easy — a attendu une petite année pour lancer la quatrième génération de son VAE éponyme.
Malgré quelques mois de retard, le Cowboy 4 débarque enfin sur nos routes au prix de 2790 euros (contre 2490 euros à son lancement). Toujours plus technologique, cette nouvelle version hausse également le niveau sur les performances et se dote surtout d’une version avec cadre ouvert, nommée Cowboy 4 ST.
Nous avons justement testĂ© cette dĂ©clinaison : vous Ăªtes prĂªts ? C’est parti !
Un modèle d’essai capricieux
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient de poser le contexte suivant. Le modèle prĂªtĂ© durant notre essai, ou devrait-on mĂªme dire les modèles (Cowboy nous a prĂªtĂ© deux vĂ©los), ont souffert d’une anomalie problĂ©matique : la fameuse dĂ©perdition d’énergie notamment Ă©voquĂ©e dans notre interview de Tanguy Goretti, co-fondateur de la marque.
Ce pépin technique concerne le nouveau cockpit, qui n’arrive « tout simplement pas à s’éteindre correctement », nous avait expliqué notre interlocuteur. À l’époque — entrevue organisée début février –, un peu plus de 10 % du parc était concerné, nous avait-on confié. Problème : après plusieurs mises à jour déployées sur notre modèle, le bug était toujours présent.
Pour contrebalancer ce phĂ©nomène, sachez que d’autres utilisateurs du Cowboy 4 n’ont pas rencontrĂ© ce dĂ©faut, qui ne semble donc pas Ăªtre gĂ©nĂ©ralisĂ©. Toujours est-il que nous avons dĂ» composer avec et prendrons logiquement en compte cette particularitĂ© durant notre test. Le domaine le plus impactĂ© est Ă©videmment l’autonomie. Pour le reste, rien ne change.
Fiche technique
Modèle | Cowboy 4 |
---|---|
Vitesse max | 25 km/h |
Puissance du moteur | 250 watts |
Autonomie annoncée | 70 km |
Temps de recharge annoncé | 210 minutes |
Batterie amovible | Oui |
Bluetooth | Non |
GPS | Inconnu |
Poids | 18.9 kilogrammes |
Dimensions | n/a |
Couleur | Noir, Beige, Khaki |
Phares | Oui |
Feu arrière | Oui |
Fiche produit |
Ce test a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© Ă partir de deux modèles prĂªtĂ©s par la marque.
Design
Toujours plus épuré
Pour son Cowboy 4, Cowboy a employĂ© la mĂªme stratĂ©gie esthĂ©tique que ses modèles prĂ©cĂ©dents : garder la base que l’on peaufine par petites touches. Certes, ce modèle ST se dĂ©marque par son cadre ouvert bien plus pratique pour enfourcher — et inversement — sa monture, mais l’idĂ©e, au fond, reste la mĂªme.
Ici, il a donc Ă©tĂ© question de renforcer l’aspect Ă©purĂ© du cycle. Par exemple, les cĂ¢bles de freins ne meurent plus dans le tube infĂ©rieur et la fourche, mais directement dans le guidon, pour un rĂ©sultat global toujours plus dĂ©poussiĂ©rĂ©. Le guidon lui aussi a subi quelques changements : exit la forme droite, place Ă un format plus circulaire.

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid
Ces lignes plus arrondies lui donnent une apparence plus chaleureuse. Et un peu de changement, ça ne fait jamais de mal. Sachez aussi que le guidon du modèle ST revendique une largeur de 570 mm, contre 540 mm pour les Cowboy 3 et Cowboy 4 classique. Cela peut faire une petite diffĂ©rence pour se faufiler dans la circulation, mĂªme si nous n’avons jamais Ă©tĂ© gĂªnĂ©.
Le guidon de l’ancienne gĂ©nĂ©ration pouvait aussi Ăªtre surĂ©levĂ© de 15 mm : ce n’est plus le cas ici, toutes versions confondues.
Le Cowboy 4 ST impressionne surtout par son excellente qualité d’assemblage, propre aux modèles de la marque. Les finitions sont tout bonnement parfaites. Ici, aucune trace de soudure n’est visible sur le cadre en aluminium, lorsque l’effet mat apporte ce petit quelque chose visuel toujours flatteur pour votre rétine.

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid
Soyons totalement subjectifs : ce Cowboy 4 est un délice à contempler. Il est difficile de lui reprocher quoi que ce soit sur le plan esthétique.
Selon votre taille, pensez à bien comparer l’offre de la jeune pousse belge. Le Cowboy 4 est optimisé pour les utilisateurs mesurant entre 170 et 195 cm, alors que le Cowboy 4 ST conviendra aux cyclistes oscillant entre 165 et 190 cm. Ce dernier tend donc à s’adresser à un plus large public : plus de personnes mesurent entre 165 et 190 cm qu’entre 170 à 195 cm.
Niveau poids, le premier pèse 18,9 kilos, contre 19,2 kilos pour le second. C’est un kilo de plus que le Cowboy 3, mais cela reste encore dans la moyenne du marché. Ne vous aventurez cependant pas à rouler sans assistance électrique, au risque de perdre un poumon. Le monter dans les escaliers s’avère un exercice également délicat pour vos bras, d’autant plus sans tube supérieur pour vous offrir un grip solide.
Le système de rĂ©glage de la selle se montre toujours aussi peu pratique : il est nĂ©cessaire de retirer la batterie, desserrer deux petites vis et ajuster le tout. Mais votre selle a au moins le mĂ©rite dâ€™Ăªtre en sĂ©curitĂ©. Et avouons-le : une fois rĂ©glĂ©, on n’y touche plus.
Un confort légèrement amélioré
Dans l’ensemble, le confort du Cowboy 3 se montrait satisfaisant, sans non plus vous donner l’impression dâ€™Ăªtre assis sur un canapĂ© (Ă la Reine Bike). Pour cette nouvelle gĂ©nĂ©ration, l’entreprise a tentĂ© de hausser le niveau en troquant sa selle custom contre un modèle Selle Royal et en augmentant la largeur des pneus (47 mm contre 42 mm).

Dans les faits, la différence est difficilement perceptible. Mais vos fesses restent plutôt bien installées sur des trajets de courtes et moyennes distances. Par contre, un passage sur les pavés malmène votre derrière. On aurait aussi aimé un amortissement plus marqué des trottoirs et autres irrégularités de la route.
Pour une conduite en ville, cela reste tout de mĂªme très correct.
Équipements, du mieux
Longtemps critiqué pour le manque d’équipements observé sur ses vélos électriques, Cowboy a un petit peu écouté les retours d’utilisateurs pour tenter de corriger le tir. Ce n’est pas encore parfait, mais il y a du mieux. À commencer par la présence de garde-boue de série.
D’ailleurs, le Cowboy 3 profite aussi de ce petit changement depuis l’été 2021. Avant, il fallait dĂ©bourser la coquette somme de 89 euros pour en profiter. C’est toujours ça d’économisĂ©, mĂªme s’il paraĂ®t normal qu’un tel accessoire soit fourni par dĂ©faut sur nos VAE urbains d’aujourd’hui.

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid
Déterminé à apporter un aspect ultra épuré à son véhicule, Cowboy n’a toujours pas ajouté de béquille. C’est une fois de plus regrettable. Et c’est lorsque celle-ci manque que l’on se rend compte à quel point elle est plus ou moins indispensable dans certaines situations. Aussi, le phare avant étant directement intégré dans le cadre, il n’éclaire absolument pas la route lorsque vous effectuez un virage. Plus généralement, ce feu relève davantage de l’esthétisme que du pratique.
Pour les aficionados de porte-bagages, il faut également faire l’impasse sur cet accessoire, qui reste disponible en option au prix de 99 euros avec une béquille. Les deux sont indissociables : c’est tout ou rien au moment de l’achat. Techniquement, difficile de faire un lien entre les deux : Cowboy aurait pu au moins laisser le choix à l’utilisateur de choisir entre l’un et l’autre.
Application
VĂ©lo Ă©lectrique connectĂ© oblige, une application Cowboy accompagne notre monture du jour. Nous l’avions dĂ©jĂ utilisĂ© et testĂ© lors de notre essai du Cowboy 3, ce qui ne nous empĂªche pas d’en reparler Ă nouveau aujourd’hui.
Une fois l’application ouverte, l’interface principale propose plusieurs actions : débloquer votre VAE en restant appuyé le bouton rouge, rechercher un lieu ou ajouter une adresse favorite (domicile, travail) ou accéder à vos données de conduite (deuxième onglet dans la barre inférieure).
Ces donnĂ©es de navigation rĂ©capitulent vos trajets antĂ©rieurs par semaine, mois, annĂ©e ou depuis le dĂ©but de votre utilisation. Si vous Ăªtes un fĂ©ru de ce type de donnĂ©es, cela aura le mĂ©rite de vous satisfaire. Le nombre de courses, votre vitesse moyenne et votre temps d’utilisation sont Ă©galement indiquĂ©s.
L’onglet « Paramètres » permet de contrĂ´ler certaines fonctionnalitĂ©s du vĂ©lo, comme l’activation de l’Auto Lock (mise en arrĂªt automatique), le dĂ©lai de l’Auto Lock (2 minutes, 5 minutes, 10 minutes, 30 minutes, jamais), l’Auto Unlock, l’activation du dĂ©tecteur de chute (qui peut ensuite contacter un proche en ayant prĂ©alablement rentrĂ© un numĂ©ro) et la gestion des phares.
Cette mĂªme page soumet plusieurs offres d’abonnements payants, que sont l’assurance contre le vol et la formule Cowboy Care. FacturĂ© 120 euros par an, le premier forfait vous rembourse intĂ©gralement votre vĂ©lo en cas de vol. Le second (240 euros par an) vous garantit une maintenance avec interventions illimitĂ©es (pièces de rechange, crevaison de pneus).
Sur le dernier onglet, une fonction Find my Bike dĂ©tecte via un signal Bluetooth la location de votre vĂ©lo. Plus vous vous rapprochez, plus le signal reprĂ©sentĂ© par une barre colorĂ©e sera fort. Note : il faut vraiment Ăªtre Ă deux pas du vĂ©lo pour que votre tĂ©lĂ©phone le dĂ©tecte dans un pĂ©rimètre très proche.
Revenons-en à l’interface principale : si vous débloquez votre vélo, alors l’ensemble des fonctionnalités présentées ci-dessus ne seront pas accessibles. À la place, trois actions vous sont proposées via une barre inférieure : allumer ou éteindre les feux, activer ou désactiver l’assistance électrique… et utiliser la recharge sans fil.
Car oui, c’est la grosse nouveautĂ© de ce Cowboy 4 : l’intĂ©gration d’un tout nouveau cockpit comprenant une recharge sans fil Qi de 15 W grĂ¢ce Ă un support intĂ©grĂ©. NĂ©anmoins, il est obligatoire d’installer une coque quadlock sur son tĂ©lĂ©phone pour venir le fixer sur ledit support. Une fois installĂ© dessus et la fonction activĂ©e, votre tĂ©lĂ©phone regagnera de l’énergie.

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid
Pour ce faire, le smartphone se sert directement dans la batterie du vĂ©lo. Nous avons rĂ©alisĂ© un essai Ă l’arrĂªt durant une session de 20 minutes : notre iPhone prĂªtĂ© par la marque a par exemple rĂ©cupĂ©rĂ© 5 %, sans que la batterie du VAE ne perde d’autonomie. Soyons donc sans crainte si vous roulez et chargez votre appareil mobile en simultanĂ©e.
Dans les cas extrĂªmes, ce cockpit QuadLock peut vous sauver la mise si votre tĂ©lĂ©phone approche dangereusement de la panne Ă©nergĂ©tique. Un petit coup de charge sans fil et votre mobile se tiendra un minimum Ă flot.
Une fois sur votre vĂ©lo prĂªt Ă tailler la route, vous pouvez tout aussi bien entrer une adresse et suivre les indications GPS affichĂ©es sur l’écran. Pratique, si vous ne connaissez pas du tout le chemin. Cela Ă©vite de sortir votre portable de votre poche, ce qui peut Ăªtre dangereux.
Il est aussi possible d’afficher vos informations de conduite en direct : vitesse actuelle, distance, temps de votre trajet et autonomie restante (en km et pourcentage).
Dans l’ensemble, l’application est relativement simple d’utilisation : les néophytes ne se perdront pas dans un dédale de menus et sous-menus. Les informations les plus essentielles apparaissent rapidement sous vos yeux et le cockpit QuadLock est un petit bonus technologique qui le démarque de ses prédécesseurs. L’idée est sympathique.
Conduite
Pour la ville, une conduite plus plan-plan
Le Cowboy 4 classique et sa variante ST restent des vélos électriques destinés à la ville, pour les courtes, moyennes ou longues distances. Leur autonomie permet à la fois d’habiter en banlieue ou dans le centre-ville afin de se déplacer en toute quiétude.
La philosophie du Cowboy 4 ST repose sur une dose de simplicitĂ©, oĂ¹ l’utilisateur n’a qu’à enfourcher son vĂ©lo qui s’allume de manière automatique grĂ¢ce Ă l’Auto Unlock, puis de voguer vers sa destination de choix. Quand tout fonctionne parfaitement, c’est top.

La version ST se distingue cependant par une position de conduite plus droite, et donc plus conventionnelle. Cela a tendance Ă rendre la conduite un poil plus plan-plan que son compère ou le Cowboy 3. Attention, cet avis est subjectif. Pour certaines personnes, cela peut Ăªtre un point positif.
Un vélo plus coupleux
L’une des « grosses nouveautés » de ce Cowboy nouvelle génération concerne le couple du moteur, de 45 Nm contre 30 Nm sur le Cowboy 3. Plus cette donnée est élevée, plus il sera par exemple facile de gravir une côte et moins le cycliste a besoin de fournir un effort. Cela impacte également le démarrage et les reprises.
Un couple de 45 Nm peut-Ăªtre considĂ©rĂ© comme convenable, sans non plus Ăªtre transcendant. Le Moustache Lundi 27.3 atteint par exemple les 65 Nm, lorsque l’iWeech grimpe jusqu’à 90 Nm de couple, Ă prix Ă©quivalent si ce n’est infĂ©rieur. Cette amĂ©lioration reste une bonne nouvelle, bien qu’elle demeure plus Ă©nergivore.
Durant notre essai, Cowboy a réalisé plusieurs mises à jour logicielles. L’une d’entre elles a, semble-t-il, joué sur le niveau de résistance de pédalage, qui nous paraissait étonnamment élevé au départ. Pourtant, le niveau de braquet est plus faible que sur les Cowboy 4 et Cowboy 3.

Pour rappel, plus le braquet est élevé, plus la résistance de pédalage l’est aussi, plus on doit appuyer fort dessus. Son calcul s’appuie sur une série de données, dont le nombre de dents présent sur le plateau et la cassette : on en décompte respectivement 57 et 21 sur le Cowboy 4 ST (braquet de 2,71), contre 63 et 22 sur le Cowboy 3, dont le braquet atteint le score de 2,85.
Le Cowboy 4, de son côté, affiche un braquet de 2,86 avec ses 60 dents à l’avant et 21 dents à l’arrière. Heureusement, la mise à jour a visiblement corrigé cette impression de résistance, pour rendre le pédalage plus agréable et surtout plus naturel. Sur du plat, le savoir-faire de Cowboy se ressent : c’est une véritable partie de plaisir.
L’assistance électrique vous propulse à 25 km/h avec force et fluidité, sans non plus vous brusquer. Cowboy s’appuie par ailleurs sur un capteur de couple efficace : avec, le niveau d’assistance électrique envoyé dépend de la force que vous mettez dans la pédale. Lorsque bien calibré, vous avez la sensation de ne faire qu’un avec le vélo.

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid
Si vous le souhaitez, grimper à 30 km/h est tout à fait envisageable avec un coup de pédale plus appuyé. Mais surtout, le passage au-dessus des 25 km/h (la limite légale à laquelle l’assistance peut vous aider) ne se ressent pas du tout, malgré ses 19,2 kilos. Sur d’autres modèles, vous avez parfois l’impression de traîner un tracteur.
En revanche, le moteur fabriqué en interne (250 W) semble un poil plus en difficulté sur des côtes, qui deviennent parfois poussives au niveau des jambes. Disons qu’on a vu plus agréable chez certains concurrents. C’est dommage, car arriver essoufflé au bout d’une montée n’est pas vraiment l’effet recherché lorsque l’on investit dans un VAE.
La présence d’une transmission à courroie en carbone fait toujours plaisir à voir. Ce type de composant est réputé pour sa fiabilité et sa durabilité et ne génère aucune graisse. Pour l’entretien d’un vélo électrique, c’est forcément pratique.
Une maniabilité honorable
Comme sur ses compères, le poids du vélo est particulièrement concentré à l’arrière compte tenu de l’emplacement de la batterie (sous la selle) et du moteur (moyeu arrière). Une fois en route, votre train avant se montre donc maniable au possible, car dénué de tout composant trop lourd — rares sont les VAE avec un moteur à l’avant cela dit.

Pour se faufiler Ă faible vitesse entre certaines voitures ou effectuer une manÅ“uvre plus dĂ©licate dans un endroit exigu, ce Cowboy 4 ST rĂ©pond aux attentes et se montre fiable. D’autant plus lorsque l’on combine cette maniabilitĂ© avec un capteur de couple rĂ©actif vous rĂ©pondant au doit et Ă l’œil. L’ensemble fonctionne donc bien.
Basculer son vélo vers l’arrière afin de le caler dans un ascenseur — s’il est trop petit — est également un jeu d’enfant, puisque le poids avant est faible. En revanche, le rayon de braquage paraît un peu faible pour faire demi-tour dans un salon, par exemple.
Des freins puissants, mais il y a un mais
Au chapitre des freins, changement de programme par rapport à la génération précédente : le Cowboy 3 optait pour des freins à disque hydrauliques signés Tektro, les Cowboy 4 se rabattent sur des freins eux aussi hydrauliques, mais « Cowboy custom ».

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid

Source : Anthony Wonner – Frandroid
Le Cowboy 4 ST offre un niveau de freinage puissant, mais peut-Ăªtre pas aussi rassurant que son prĂ©dĂ©cesseur. L’an passĂ©, le freinage avait frĂ´lĂ© le sans-faute. Cette annĂ©e, le pneu arrière a tendance Ă se bloquer et Ă chasser un poil trop facilement sur sol sec lors d’une phase de freinage un peu brutale.
Ne vous inquiĂ©tez pas pour autant : le freinage reste bon et peut Ăªtre gĂ©rĂ© de manière progressive Ă une puissance plus ou moins faible. Il semble juste moins bien ajustĂ© que les Tektro.
Autonomie
VoilĂ le sujet qui fĂ¢che. Non pas que l’autonomie du Cowboy 4 ST est mauvaise. Mais comme expliquĂ© plus haut, nos modèles d’essai ont souffert d’une dĂ©perdition d’énergie quotidienne capable de nous faire perdre jusqu’à 4 % d’autonomie par jour. Et ce, sans rouler le moindre kilomètre.
Nous avons bien évidemment déconnecté le vélo, le Bluetooth et toute fonctionnalité susceptible de pomper de l’énergie, en vain. Le fait est que la marque nous a directement avoué rencontrer des problèmes au niveau du nouveau cockpit, qui ne s’éteint pas correctement sur certains modèles.
Nos calculs manuels nous poussent tout de mĂªme Ă dire que les 70 kilomètres annoncĂ©s sont grosso modo respectĂ©s. Après avoir parcouru une distance de 30 km en deux jours, l’application nous a indiquĂ© un niveau restant de 35 km (50 %). Soit un total de 65 kilomètres entre le chemin parcouru et l’autonomie encore prĂ©sente.

Les cinq petits pour cent manquants sont probablement dus à la déperdition d’énergie inhérente à notre modèle. Sans, le vélo aurait probablement affiché 40 km d’autonomie encore disponible.
Cette anomalie logicielle m’a cependant joué de mauvais tours. Il m’est arrivé de partir en week-end dès le vendredi soir, de reprendre le travail à domicile durant le lundi puis de vouloir enfourcher mon vélo le mardi pour aller à la rédaction. Problème : durant ce laps de temps, les 22 % restants du vendredi soir ont fondu à … 2 %.

Sans ce bug, l’autonomie du Cowboy 4 serait très confortable pour les dĂ©placements urbains. Si vous habitez en banlieue proche ou lĂ©gèrement Ă©loignĂ©e, le recharger tous les trois jours devrait Ăªtre une nĂ©cessitĂ©. Me concernant, mon trajet vĂ©lotaf me poussait Ă le recharger une fois par semaine, voire deux en cas de nombreux dĂ©placements.
Du côté de la recharge, la batterie amovible récupère 100 % d’énergie en 3h30 environ. Cowboy garantit jusqu’à 500 cycles de recharge, soit environ 35 000 kilomètres avant que la batterie ne s’essouffle ou mérite un remplacement. Sachez aussi qu’il est obligatoire de retirer l’accumulateur pour le brancher : aucun port extérieur n’est présent pour le charger.
Bon à savoir : si vous n’avez plus de batterie dans votre téléphone — dans ce cas, il n’est plus possible d’allumer son vélo — pensez à toujours conserver la clé du vélo avec vous. Il suffit en effet de l’insérer dans l’accumulateur du VAE, de le retirer et de le remettre. Le système se réactive automatiquement.
Prix et disponibilité
Le Cowboy 4 ST est disponible sur le site officiel de la marque au prix de 2790 euros, en coloris Sable (notre modèle d’essai), Noir et Khaki. Le paiement peut Ăªtre effectuĂ© en quatre fois Ă hauteur de 697,50 euros par mois. Ă€ l’heure d’écrire ces lignes (semaine du 25 avril), les dĂ©lais de livraison s’élèvent Ă huit semaines. Garantie 2 ans, le vĂ©lo est dĂ©clinĂ© en une taille unique.
Si vous souhaitez faire baisser la note de plusieurs centaines d’euros, des primes à l’achat pour vélos électriques sont disponibles dans beaucoup de régions.
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